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claudine charfe - Page 2

  • MANUEL VALLS NOUVEAU PREMIER MINISTRE : A VANVES, AVEC QUELQUES FRANCILIENS QUI L’ONT COTOYE

    Manuel Walls nouveau premier ministre n’est pas un inconnu pour certains vanvéens qui ont eu la chance de le côtoyer et de le rencontrer à certaines périodes de sa vie.

    L’un des livres consacré à Manuel Valls,« Manuel Valls, les secrets d’un destin », consacre un chapitre  « les séducteurs de Tolbiac » à ses années étudiantes, avec le témoignage de Claudine Charfe, ex-conseillère municipale (FdeG/PC) puisqu’elle a travaillée de longues années dans cette université parisienne où enseignaient Robert Badinder et Jean Poperen, et par où sont passés  les Jean Marie Le Guen, Patrick Cohen, Stéphane Rozés, Harlem Désir, Didier François, Marc Rozenblat…   « Ces quinquas qui tiennent actuellement un rôle dans la politique, les médias, la communication, ont été nourris au lait d’une prédestination : «  Demain nous prendrons le pouvoir ». Manuel Valls s’inclut totalement dans cette ambiance qui reflète l’estime que nous avons de nous-mêmes. Tout se lit en terme politiques à la fac de Tolbiac, peuplée de gens sur-informés, exigeants sur le plan intellectuel et qui apprennent à travailler  vite pour obtenir des résultats aux examens » lit on dans ce chapitre. « Certains étudiants étaient là pour accomplir un diagnostic politique. Etre élu à l’UNEF ou élu au Conseil d’administration (de l’université) représentait une véritable formation pour aller ailleurs »   

    « Valls était un étudiant engagé qui a toujours suivi ses cours. Ce n’était pas un rigolo. Au conseil d’administration, il était élu en tant que représentant de l’UNEF-ID. Nous n’avons jamais eu de relations particulières, il ne me parlait pas beaucoup » raconte Claudine Charfe en parlant « d’un jeune homme en costume avec son journal sous le bras ».. Serge Faubert ex-dircom de JP Huchon qui est resté à son cabinet à la Région et connait très bien Claudine Charfe, témoigne aussi sur un Manuel Valls qui était « un garçon solitaire » qui avait « la certitude d’un destin. C’est sa force. Pour briguer les plus hautes fonctions, on a besoin de se sentir habité. Il l’est, c’est lui qui « en a le plus envie ». Il y a chez lui une dimension inatteignable, une part de divin métaphysique. Comme s’il existait un secret ».   

    L’auteur de ce blog l’a côtoyé et interviewé lorsqu’il a siégé au conseil régional où il a été élu en 1986. Il était alors le plus jeune conseiller régional, responsable national du MJS et plus préoccupé par ce qui se déroulait au niveau national, qu’au niveau régional et local, se mobilisant pour la réélection de François Mitterrand, en rejoignant le cabinet de Michel Rocard nommé premier ministre. Il se met en tête de reconquérir Argenteuil où il échoue, devient secrétaire national du PS  à la communication lors que Michel Rocard en est le Premier Secrétaire, puis conseiller à la communication de Lionel Jospin premier ministre. Matyignon, il connait bien.  Du temps de l’opposition, il donnait l’impression d’un jeune apparitchik socialiste, pas très souriant, toujours avec un  cartable, aux côtés de Yannick Bodin, ex-sénateur du Val de Marne  qui présidait le groupe PS avec des collaborateurs qui ont fait du chemin depuis,  comme Christophe Caresche député et Conseiller de Paris PS.

     

    Mais tout change en 1998, lorsque Jean Paul Huchon s’empare de la Région et le nomme 1er vice Président en charge du budget qu’il va gérer pendant 4 ans, partageant son temps entre la rue Barbet de Jouy, siége de la Région, et Matignon, pas très loin puisqu’il suffit de faire quelques centaines  de mètres rue de Babylone pour rejoindre son parc.  Il a joué un rôle essentiel dans l’élaboration du Contrat de Plan Etat-Région, avant de partir conquérir la mairie d’Evry. Jean Paul Huchon avait été marqué à l’époque  par « le talent et la vivacité d’esprit de Manuel Valls, si jeune et si pugnace au sens politique jamais pris en défaut : une maturité incroyable pour un jeune dirigeant qui ira beaucoup plus loin et a donné toute sa mesure, avec la signature, pourtant pas gagnée d’avance, du Contrat de Plan » écrivait JP Huchon en Mars 2002 dans « La montagne des singes » (Grasset)  où il revenait sur ses 10  premières années à la tête de la Région. Un temps durant lequel le nouveau premier ministre avait appris à sourire, à prendre quelquefois son temps avec les journalistes accrédités à la Région, leur faire découvrir Matignon, alors qu’il paraissait toujours pressé. La dernière rencontre (physique) remonte à la campagne pour les primaires présidentielles du PS à la gare de l’Est. Attendant de payer mes journaux à la caisse, quelqu’un me tape à l’épaule. Je me retourne et me retrouve face à Manuel Valls : « Alors comme ça va à la Région ? » me demande t-il. Il était déjà dans une autre sphère. Ce qui ne l’empêchera à Matignon de suivre de prés la constitution de la Métropole du Grand Paris

  • SES DERNIERS JOURS DANS LE TERROIR DE VANVES ENTRE CONSEIL MUNICIPAL, AGENDA 21, HOMMAGES

     

    Avec ses fêtes de fin d’année qui s’approchent, les événements s’accélérent durant cette période propice aux fêtes, à la mobilisation pour les bonnes causes et la solidarité, comme l’a montré le Téléthon durant le week-end dernier sur lequel revient le Blog aujourd’hui. Alors que va s’ouvrir officiellement, ce soir à 18H30, le village des terroirs qui a commencé à être installé durant la journée d’hier, sur lequel le blog reviendra ce week-end. Un Vendredi 13 marqué aussi par le départ à la retraite – mais pas de Vanves – de Claudine Charfe qui a travaillé de très longues années à l’université de Tolbiac qui l’a amené à côtoyer de très nombreux étudiants dont certains aujourd’hui sont au gouvernement.

    Pierre Meige qui animait la fête de Noël du CCAS mercredi après-midi, a pris quelques minutes pour parler de son lien avec Jean Louis Foulquier, créateur des Francopholies, qui a fait passer d’innombrables moments merveilleux sur France Inter avec « studio de nuit », « Pollen »… « Il m'a invité des dizaines de fois dans son émission Pollen ou les artistes jouaient en live ( au théâtre du sentier des Halles). J'ai pu passé le soir à grande écoute de 21²h à 22 h sur France Inter tous les artistes étaient rémunérés. J'ai été programmé deux fois aux Francofolies de la Rochelle et c'est comme cela que quelques années plus tard j'ai pu emmener un groupe de jeunes musiciens de Vanves jouer sur la scène des Francofolies Un grand monsieur  vient de rejoindre les étoiles de la langue française. Affectueusement à toi Jean Louis ».

    La communauté villageoise de Vanves a accompagné ses derniers temps plusieurs des siens en terre comme hier matin, Simone Vincent, ex-première gardienne de l’école Max  Fourestier, décédée samedi soir, mére de Claudine Pottier et grand mére notamment d’Eric Pottier, et  début décembre,  Nabiha Attia, conseillère municipale depuis 2001, décédée à la veille  de ses 60 ans auquel Bernard Gauducheau a rendu hommage émouvant, mercredi soir au début du Conseil municipal. Il a rappelé le souvenir de cette femme « haute en cœur et aux convictions profondes », « balayée comme une simple poussière par la maladie », l’action de cette élue, chargée du commerce et de l’artisanat en 2001, et du logement en 2008, « continuant à recevoir les vanvéens dans une situation délicate, alors qu’elle était malade ». Il a célébré sa « gentillesse », sa « rigueur », sa « force », ses « convictions », son « sens des responsabilités » en « ne dévoilant jamais ses souffrances »… « Elle s’était engagée pour remercier notre pays de l’avoir aidé à s’épanouir » a-t-il déclaré en rendant hommage à cet «exemple de dévouement à l’intérêt général »

    Ce dernier conseil municipal de l’année, mais pas de la mandature, a duré prés de 2H30, avec un ordre du jour assez lourd (34 délibérations), mais sans questions orales. Il s’est terminé par la remise, à chaque élu, d’un fascicule rassemblant les copies des 5 premiers  numéros de Vanves Infos datant de 1957, grâce à un  don de M.Henrion aux Archives de la Ville, et une petite déclaration de Bernard Gauducheau (UDI) qui a souhaité que « la campagne (électorale) se déroule le mieux du monde dans le respect mutuel de chacun, et les meilleures conditions » en faisant appel à la responsabilité de chacun. L’un des points les plus important de ce conseil, a été le vote de l’agenda 21 – Plan, Climat de la ville, lancé le 14 Novembre 2012, élaboré avec les services municipaux, le comités consultatif de l’Environnement et du Développement Durable qui s’est réuni deux fois. Il regroupe 106 actions  - « qui peuvent apparaître comme un catalogue de bonnes intentions » selon Bernard Roche (UDI), maire adjoint  – mais qui sont en cohérence avec l’agenda 21 de GPSO. « La ville n’a pas attendu son Agenda 21 pour engager de nombreuses  actions de développement durables depuis plusieurs années, car nous sommes très à l’aise dans ce domaine. Nous avons souhaité que la démarche de l’agglomération soit bien avancée  pour nous lancer. Mais ce sont toujours des sujets qui ne mobilisent pas les foules » a constaté Bernard Gauducheau (UDI) face à Claire Papy (EELV) qui regrettait « la lenteur et l’extrême discrétion des deux réunions du Comité Consultatif. On aurait pu faire mieux avec plus de monde. La population ne sait rien de cet agenda. Un printemps sans soleil et sans fleur » a-t-elle expliqué en regrettant qu’il ait été élaboré et arrêté « en dernière minute avant les élections ».  Tout comme sa collégue Valérie Mathey (PS), mais sans son « acrimonie et ironie » comme l’a fait remarqué le maire, cette dernière ayant relevé que « sa gestation fut particulièrement longue, malgré nos relances, ainsi que son élaboration. De mauvaises langues vous taxeront de clientélisme » a-t-elle-même déclaré en ironisant sur son vote à quelques mois des élections municipales

  • PAS QUESTION D’ARMISTICE EN NOVEMBRE A VANVES… A CAUSE DES MUNICIPALES

    Plusieurs rendez-vous sont prévus durant ce mois de Novembre qui vont permettre aux élus de Vanves d’être très présents et plus que d’habitude sur le terrain : Soirée de clôture du mois du Commerce le 12Novembre, l’inauguration de la mini-créche Pain d’épice de la rue de Châtillon le 16 Novembre avec la soirée de gala de la Coupe de l’Amitié du CIV le même jour, la semaine de la solidarité active entre le 15 et le 24 Novembre, la 4éme édition des journées de musiques anciennes du 22 au 24 Novembre etc…. avec la signature du CDT (Contrat de Développement territorial ) de GPSO (grand Paris Seine ouest) le 13 Novembre.

     

    Pendant ce temps, la campagne des municipales se prépare activement mais en catimini du côté de la majorité municipale qui part unie. Les militants UDI ont passé ses derniers jours à aménager la permanence de campagne de Bernard Gauducheau qui se trouve rue Jean Bleuzen dans l’ex-magasin de luminaire à l’entrée du grand bâtiment Chenel et à côté du siége de France 3 Paris Ile de France. Elle devrait être inauguré en grande pompe bientôt, peut être en novembre

     

    Du côté de l’opposition, le PS avec son candidat Antonio dos Santos s’est lancé depuis la Rentrée dans une campane de notoriété qui l’améne à être présent partout à Vanves, à chaque manifestation municipale, au pied des immeubles en fin d’après midi. Ses élus et ses militants reconnaissent que le gouvernement ne les aide pas beaucoup en ce moment. Les élus et miltants PS ont eu l’occasion d’en parler lors de leur dernier comité fédéral du PS 92 à Boulogne voilà une quinzaine de jours. Les plus pessimistes d’entre eux parlent d’une baisse de 10% dans les intentions de vote en faveur du PS lors de ces élections municipales dans certaines villes du département.

     

    Dans les autres partis de la gauche, c’est le temps des négociations pour le FdeG/PC qui n’a pas encore pris la décision de rejoindre le PS même si la tentation est grande du côté de sa sortante Claudine Charfe. Quant aux Verts, ils auraient décidés  de faire liste séparée, conduite par Lucile Schmid et Pierre Toulouse, sachant qu’ils jouent à quite ou double vu leurs scores aux présidentielles avec un PS qui n’est pas décidé à s’en laisser compter, et moins qu’avant.

     

    Enfin, le Modem où la situation n’est pas simple depuis les tentatives de rapprochement François Bayrou-Jean Louis Borloo. Cela tangue même car ses militants vanvéens se situent plutôt au centre gauche et se sont toujours, jusqu’à présent, opposé au maire UDI  sortant. D’ailleurs à l’UDI,  certains militants ne sont pas prêts à accepter ce rapprochement avec le Modem qui a appelé à voter à gauche aux présidentielles. Ambiance.